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L'art de se foutre la paix ! Halte au bonheur dicté.


A l'heure de la tendance au développement personnel tout azimut, il me parait essentiel de vous inviter à vous "foutre la paix" !

Voilà, l'invitation est lancée.


Cette science de la conscience harmonieuse qu'est la Sophrologie m'a bien appris cela, parfois à la surprise de certains "Ah bon, tu es Sophrologue mais tu te mets en colère ?" :-)

Oui cette fausse idée est bien rependue, celle selon laquelle en travaillant sur soi nous devons atteindre une forme de perfection, de sagesse éternelle ou de maîtrise sur tous les plans.


La démarche sophrologique que je transmets m'a appris à accueillir ce qui se passe avec plus de conscience et de bienveillance pour y mettre du sens, pour être plus à l'aise et pour, si je le souhaites, adapter mes comportements si je ressens le besoin d'être plus juste avec moi-même et ceux qui m'entourent.

C'est cette connaissance de soi bienveillante qui me parait aujourd'hui importante à mettre en avant, plus que la quête de "solutions du bonheur".

Quand je vous parle de mieux-être, il y a derrière cela d'abord une invitation à vivre mieux avec vous-même (vos vulnérabilités, vos limites, vos capacités et vos ressources) ; et non pas une injonction à penser mieux, réagir mieux, vivre mieux comme s'il y avait un référentiel duquel nous devrions nous rapprocher à tous prix.



Or, cette ode au bonheur que nous voyons partout n'aurait-elle pas des failles ?

Et si, au lieu de nous tirer vers le haut, cela ajoutait une pression supplémentaire ?

- Être épanouis, libres, productifs, sportifs, vivre la vie de ses rêves, être un bon parent, créer un couple idéal, etc ...

Cette quête du bonheur dicté peut aussi, et je le vois chez certaines personnes que j'accompagne, créer encore plus de jugements, de jalousies, de hontes, de culpabilités, de limites, etc.

Sans justesse, cette quête du bonheur peut avoir tendance à nier nos besoins réels et aller à contre courant d'une existence authentique.


Alors oui, autorisons-nous à vivre pleinement une tristesse, une colère ou à reconnaitre nos limites et nos vulnérabilités !

Ne croyons pas qu'il est nécessaire de se maîtriser tout le temps, ni de suivre les conseils des dictats du bonheur : je vous invite plutôt à cultiver votre autonomie et votre libre arbitre, quelle que soit la démarche que vous entreprenez je vous souhaite d'être accompagné d'un professionnel qui vous donnera la possibilité de mieux vous connaître sans projeter sur vous sa propre définition du bon ou du mauvais.


La sophrologie que je transmets n'impose rien, ne nous force à rien. Elle se propose en premier lieu de nous respecter, profondément. D'apprendre à reconnaître ce qui est là, dans notre mental, notre corps, notre rapport à nous même et dans nos relations aux autres. C'est une science de la conscience qui nous invite à nous relier profondément à ce qui compte pour nous, à nos valeurs comme nos limites. C'est une démarche qui peut, peu à peu, révéler notre identité libérée des conditionnements, des jugements, des attentes (de nous même et des autres). C'est donc apprendre tout d'abord à se détacher d'une quête de performance, une pratique dans laquelle, je le répète sans cesse "nous n'avons rien à réussir, rien à échouer". Mais dans laquelle nous expérimentons notre fonctionnement et ses (nombreux !) possibles.


Dans chaque pratique, c'est tout d'abord l'autonomie de chacun que je tiens à préserver, il est important d'être libre de s'approprier ou non ce qui est proposé afin de clarifier ses propres besoins, potentiels et limites.

Mais voici l'une des "pépites" qui peut faire toute la différence : pas de résultat absolut à atteindre, seulement une intention de vivre une pratique et de découvrir ce qu'elle nous apprend de nous-même.

Cela vous parait peut-être contradictoire : ne pas s'imposer d'objectif de réussite et pourtant, évoluer ? C'est pourtant bien ce qu'il se passe, c'est un mode d'action qui peut vous surprendre mais comme le dit Carl Rogers (Psychologue Humaniste Américain) « Dès que l’on m’accepte tel que je suis, je change ; voilà un curieux paradoxe ».



Un accompagnement sophrologique ne revient pas à voir naïvement la vie en rose et encore moins à avancer avec des œillères.

Il nous offre plutôt la possibilité d'être pleinement nous-même, de conscientiser peut-être nos croyances limitantes ou nos conditionnements mais surtout de mettre la lumière sur toutes nos capacités.


Alors oui, de ces pratiques peuvent s'en suivre des évolutions, et si c'est votre demande spécifique nous pouvons même travailler dans un objectif de performances (sportives par exemple) mais cela viendra de vous et le sophrologue n'a pas pour intention de vous guider vers une performance du bonheur. Le travail se doit d'être amorcé par la connaissance de soi progressive et respectueuse de qui nous sommes. Ensuite seulement, nous pouvons allers vers un développement naturel de nos ressources mentales, physiques, émotionnelles et comportementales.

Avec le temps et les pratiques, nos valeurs de vie se voient clarifiées et c'est tout notre être qui tant vers un épanouissement, dans un accompagnement au rythme de chacun.



A contre courant de la tendance actuelle : des solutions rapides, une vie toujours plus "parfaite", une quête du bonheur dicté ...

Cultivons l'art de se foutre la paix !










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